Bonjour,
Post by Paula (pmpa)Je pense quand même qu'il n'est pas nécessaire de se
focaliser sur des idées comme "s'il dort avec nous, il
va s'habituer et n'acceptera plus sa chambre". Par
expérience, je sais que c'est faux, et je ne pense pas
uniquement de mon expérience personnelle.
m'intéresse. Nous on est en train de vouloir
supprimer le co-dodo à cause de ça justement.
Si vos filles ont successivement dormi avec vous,
à quel age et en combien de temps on-t-elles
accepté d'avoir leur propre lit pour l'ensemble de la
nuit), et ensuite (ou en même temps) leur propre chambre ?
En fait, elles n'ont jamais eu à l'accepter puisque je
ne l'ai jamais imposé franchement. Je les ai guidées
vers la sortie et mis en valeur les attraits de leurs
chambres. Au bout d'un moment, elles ont préféré
leur chambre à la mienne.
Mais, mes 4 cas sont différents.
Ma 1ère a très souvent dormi avec nous jusque
vers 18 mois / 2 ans. Vers cet age là, ses journées
étaient plus actives donc le sommeil du soir
facile. Très souvent, au lieu de la coucher dans
son lit, je la couchais dans le mien et elle s'y
endormait. Plus tard dans la soirée, lorsque
j'allais me coucher, je la déplacais dans sa
chambre où elle finissait la nuit.
A la naissance de ma 2ème, je la laissais
s'endormir avec moi, puis je la déplacais dans
son lit.
Avec ma 2ème, j'ai fait à peu près la même
chose au même age, environ.
Juste avant ses 2 ans, nous avons déménagé
et elles ont eu leur chambre individuelle
et des grands lits de 2 places chacune.
C'est alors devenu un jeu, pour elles, de dormir
ensemble, en jouant à s'inviter l'une chez l'autre
pour la nuit ;-)
Avec ma 3ème : cododo quotidien jusqu'à
6 mois. Mais une nuit il y a eu un changement
brutal : elle s'est mise à pleurer après une tétée nocturne,
au lieu de se réendormir comme d'habitude. Cela a duré
une vingtaine de minutes : de l'inédit pour moi, à faire
des pas en long et en large pour la calmer. Dès que je
me rapprochait de mon lit pour m'y asseoir avec l'espoir
de me recoucher, elle repleurait.
Puis, j'ai eu besoin de la poser dans son lit pour 5 minutes.
C'est là que tout a changé, en 3 secondes : dès que je l'ai
mise dans son lit, elle s'est détendue, a mis son pouce dans
la bouche, a à moitié fermé les yeux, elle avait une
attitude de soulagement. Bref je sors de sa chambre pour
5 minutes (une envie pressante). Je reviens et elle somnolait.
Je suis repartie sur la pointe des pieds, j'ai fermé la lumière
et sa porte, je me suis recouchée dans mon lit pour me réveiller
5h00 plus tard, vers 8h00 du matin.
J'étais sciée : elle avait hurlé parce-qu'elle voulait
dormir seule !?!?!
Le lendemain, elle ne voulait pas se coucher seule
d'emblée, mais a à nouveau "réclamé" sa chambre dans
la nuit.
Il y a ainsi eu une période de qqs semaines ou elle voulait
être avec nous pour s'endormir mais demandait à partir, de
plus en plus vite dans la nuit jusqu'à ne passer qu'une heure
avec nous.Vers huit mois, je crois, elle ne dormait plus du tout
dans notre chambre (sauf endormissement rapide).
Pendant ce temps ... les 2 grandes dormaient ensembles,
"l'une chez l'autre, à tour de rôle".
Puis ma quatrième est arrivée.
Elle a fait sa première nuit (23h00 -> 06h00) le dernier
jour de la maternité et depuis a toujours dormi la
nuit au moins 6 ou 7 heures consécutives, puis vers
un an elle a commencé à faire des nuit
de 10/12 heures. Pendant les 6 premiers mois, je
la gardais avec mois pour tout ou partie de la nuit.
Cela me rassurait et il y avait encore une ou deux
tétées nocturnes.
Peu à peu, je l'ai mise dans son lit, et comme elle
faisait de longues nuits naturellement, le co-dodo
a disparu.
Pour elle, à cause de l'absence de tétées
la nuit, je n'ai pu allaiter que jusque vers 10 mois.
Il faut dire aussi, qu'avec les 3 grandes dans les
parages, ce n'était pas facile de faire une tétée
dans le calme .... mais bon, 10 mois c'est toujours
ça de pris, pour l'instant elle n'a eu qu'une
gastro et le nez qui a un peu coulé l'hiver
dernier.
Et comment avez-vous fait, n'y-t-il jamais
eu de résistance ?
Si la chambre parentale n'est pas interdite, par
définition, elle ne peut pas être une "limite" à
transgresser. Par nature, il n'y a pas d'exclusion
à laquelle on pourrait vouloir résister :-)
De votre côté comme cela avance-t-il ? Votre
question date déjà, mais le temps me manque :-)
Cordialement.
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Paula, maman d'Aurélie (Août 1999), Andréa (Juillet 2001),
Caroline (Juillet 2004), Alicia (Juillet 2006)